La crise économique remet en question de nombreux secteurs économiques dans le monde et chez nous en particulier.

Le secteur des médias est classiquement un des secteurs qui souffre le plus vite en période de crise. On le sait bien. L’histoire a montré que les périodes de crises génèrent de grandes innovations car les entreprises ont besoin de s’adapter pour ne pas périr. Les médias vivent les mêmes cycles et les mêmes défis. Mais dans le monde des médias, le secteur de la presse vit chez nous des remises en causes multiples. Tout d’abord, la presse est en recherche de maturité. Elle est en transition institutionnelle. Elle se redéfinit par rapport à l’Etat, à la dynamique de démocratisation et aux attentes des marocains.

Il y a ensuite la pression de la crise économique, qui porte un coup sérieux aux revenus de la presse écrite. Résultat, nous risquons de perdre en diversité. Oui car, nous avons besoin de préserver la diversité de la presse et même de la stimuler. La diversité pour la presse, ce sont de titres différents dans de nombreuses villes et régions avec des intérêts spécifiques. Ce sont aussi des titres de presse spécialisés dans des univers qui répondent aux attentes les plus nombreuses.